Dôme de Stephen King - Romans 1 et 2

Titre original : Under the DOME
Date de sortie en France : 3 Mars 2010 en 2 volumes chez Albin Michel
Nombre de pages : 1 500
Genre : Fantastique

Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…

Mon avis :

En lisant le 4^ème de couverture je me disais « ce livre va être super, j’achète tout de suite les 2 volumes ». Je l’ai offert à mon compagnon en pensant qu’il allait aimer. Et là après quelques jours de lecture il me dit « je n’aime pas, je n’arrive pas à accrocher ». Quoi tu n’arrives pas à accrocher sur du Stephen King ! C’est impossible ! Je récupère mes deux tomes et je commence ma lecture. Et là …

L’univers mis en place est plutôt intéressant et prometteur : une ville coupée du reste du monde par une sorte de champs de force invisible. Est-ce humain ou extra terrestre ? Dés le début du roman, le Dôme tombe comme ça, sans signe avant-coureur ! Je retrouve le Stephen King de ma jeunesse avec ses descriptions. Puis, les personnages prennent leur place et sont présentés au fil de l’eau en fonction du déroulement de l’intrigue (dans le tome 1).Et là, malheureusement, j’ai l’impression que l’histoire se résume à deux personnages : le « bon » Dale Barbara, dit « Barbie !» (quel surnom !) et le « méchant » Jim Rennie, assoiffé de pouvoir. Les autres personnages sont trop nombreux et ne sont donc pas assez étoffés. Ils font des apparitions, nous donnant quelques informations sur leur vie, sur leur façon d’être. Mais rien de réellement concret et d’utile à la compréhension du roman. Certains personnages auraient pu ne pas figurer au livre.

Au travers de ce roman, et c’est ce que j’attends en général de mes lectures, je n’ai pas réussi à voyager, à me projeter dans l’univers du Dôme, à ressentir ce que voulait transmettre l’auteur. Je n’ai pas pu imaginer et recréer le Dôme et la vie sous celui-ci. Par exemple, je n’ai pas eu de sensation particulière comme l’enfermement ou la claustrophobie de se sentir ainsi « sous cloche ». Les personnages me semblent lisses, quelconques. Je n’ai pas réussi à leur donner une consistance réelle, à les visualiser, à les imaginer, même pour les personnages principaux.

Je trouve que l’intrigue est assez simple et relativement prévisible. Tout au long de l’histoire dans les 2 tomes on sait ce qui va se passer à la page suivante. Et c’est dommage !

Pour finir, la fin de l’histoire ne correspond pas à du King ! Où alors cela fait trop longtemps que je n’en ai pas lu. Mais ceci dit comment justifier une telle apparition ? Et pourquoi en terminer de cette façon avec les personnages ?

Les différentes critiques que j’ai pu lire sont pourtant dithyrambiques mais pour ma part je n’ai pas du tout aimé ce nouvel opus. J’en attendais plus ! Le résumé me semblait tellement alléchant. Et pourtant il y a trop de longueurs, de passages inutiles. Pourquoi en faire 2 tomes ? De mon avis un seul aurait suffit ! Je suis réellement déçue.

Peut être n’ai-je pas saisi toutes les subtilités ? Une seconde lecture pourrait elle me plaire plus ? A voir. Je me dis que je n’ai plus la même sensibilité qu’à mes 15 ans où j’adorais Stephen King. Où sont passés les angoisses transmises par « It », « Simetierre » et j’en passe bien d’autres ? Je me souviens que j’avais dû arrêter de lire « It » 200 pages avant la fin du dernier tome tellement je ressentais d’angoisse. Là avec Dôme, malheureusement rien. « La mayonnaise n’a pas pris » !

Ma note : 4/10